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On est face à une crise psychosociale individuelle et collective où les relations des uns par rapport aux autres sont affectées : perte de solidarité, de coopération, de reconnaissance et d’acceptation de la différence.
S’atteler à l’identification du contexte de crise et de mutation avec les problèmes d’insertion et d’intégration sociale devient primordial.
La construction dynamique des représentations entraine des conséquences affectives qui se heurtent aux nécessités fonctionnelles des organisations. Chacun de nous baigne dans un système, un environnement social dont il subit les influences. Le vieillissement n’est pourtant pas une fatalité, ni une maladie. Ses manifestations et les conséquences qu’il entraine sont simplement perturbantes parce que des parasites tels que les représentations sociales, la morale, la reconnaissance sociale, la responsabilité et notre propre système de valeurs viennent compliquer les choses. Afin de limiter les différentes influences il convient d’envisager la question en amont. Il est important d’aborder les situations de manière préventive et non lors d’une situation de crise au cours de laquelle tous les individus perdent leur appareil à penser ; on sait que les décisions prises lorsque survient la crise sont rarement les bonnes ou sont en tout cas trop brutales. Il s’agit d’aider tout individu à construire son propre sens par rapport à son vieillissement et ce qui gravite autour, de travailler sur les représentations qu’il a lui-même de la personne âgée, de la dépendance et de l’amener à se les approprier pour les intégrer différemment.
Le sujet intériorise le social qui se marque par l’appartenance avec des normes, des structures et des rôles. C’est par une identification à l’image des autres sur nous que nous pouvoir avoir une image positive de soi.
Il ne s’agit pas d’une défaillance humaine mais d’une défaillance affective qui entraine une défaillance sociale : à nouvelle exclusion, nouvelle mission pour l’ensemble des acteurs de la société. L’insertion de l’homme ne peut se faire que par l’homme et les acteurs comme agent du changement social dans un retour à l’humanitude. On n’intègre pas les individus sans eux. La mobilisation nous concerne tous pour un enjeu de société.
Se servir de l’exclusion (personne âgé comme bouc émissaire), de la stigmatisation de vieillesse comme mauvais objet, comme matière à exploiter ; il faut sortir du pouvoir et du savoir. A une vieillesse démunie et assistée doit succéder une vieillesse active et intégrée ; faire passer la personne d’un état de disqualification à un état d’autonomie, une autonomie dans la dépendance.
Il s’agit de transformer les représentations défensives en représentations de sens et dynamisantes de la prise en soins avec une prise de risque suffisamment contenue. Accompagner c’est se risquer à « recollectiviser » un problème socialement individualisé.
Il faut penser aujourd’hui à des solutions transposables à toutes les générations futures : intégration normative et symbolique de la dépendance, sans engendrer de nouveaux moyens humains et financiers supplémentaires et en évitant le clivage des pratiques et des concepts.
L’enjeux central doit se formuler en termes d’autonomie et de satisfaction plutôt qu’en terme de performances et d’aptitude intellectuelle.
Pour l’instauration d’une bientraitance et d’une efficacité collective, il faut instaurer la démocratie dans sa dimension sociale et politique pour affiner la démarche thérapeutique, clinique et institutionnelle.
AccompagnementVieillissement
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La possibilité de vivre sa vieillesse de manière individuelle s’inscrit dans une véritable crise collective induite par la dépendance qui est en fait une interdépendance : interdépendance de tous les acteurs, des groupes, des logiques sociales, des différentes fonctions et de la possibilité d’exercer les compétences gérontologiques.
La vieillesse survient comme un coup de tonnerre et provoque des réactions diverses allant de l’accablement à la sérénité ; charge émotionnelle qui guide les comportements. Les crises convergent, s’emboitent et deviennent pluridimensionnelles. La perception s’inscrit dans la représentation de rupture, d’accidents de vie, de maladie, de deuils et de ce fait le vieillissement se mesure qu’en termes de pertes. Les représentations s’inscrivent sur l’exclusion. Les ressentis sont le plus souvent sur le registre de l’impuissance et parfois d’un soupçon d’injustice, mais presque toujours dans un tableau d’une grande amertume pour certains et d’une souffrance pour d’autres et pour tous la certitude de ne rien pouvoir y faire et y changer.
Ces éléments éveillent des imaginaires, des comportements, des représentations créant et transformant des émois ; ensemble de situation où les dimensions psychiques et sociales deviennent intrinsèquement liées.
Face à la dépendance, les moyens de défenses des différents acteurs sont hétéroclites et la marge d’adaptation est étroite ; une véritable résistance au changement se met en place et qui conduit à une situation où chacun est enfermé avec ses propres problématiques. Cette situation aboutit à un système relationnel particulier où chacun est dans l’impuissance et dans l’inefficacité. Chaque sujet est envahi par des attitudes défensives : maltraitance de la dépendance, impossibilité de fuir ni de résoudre le problème avec leurs ressources habituelles d’adaptation.
La dépendance apparait alors comme un élément irréductible d’adaptation, un état de fait, une fantasmatisation de la personne et un renvoi permanent de la société ; de ce fait la dépendance devient comme une incapacité et une inadaptation sociale donc une pathologie sociale.
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Mais pourtant se pose d’emblée une question : si on affiche la toile de fond du vieillissement, pourquoi alors aujourd’hui du haut de notre 21ème siècle est-il dépeint comme un phénomène catastrophique ?
Dans le langage social il y a un mélange entre fascination et dégoût où le seul accès à l’image des nouveaux retraités représente le sujet social actif et respectable, qui participe activement à l’économie ou encore, le centenaire qui est au summum de ses capacités physiques.
Le vieillissement s’inscrit dans une diversité de représentations le plus souvent négatives.
Le sens donné à l’avancée en âge et au vieillissement n’est qu’une construction sociale. Les cheveux blancs n’ont rien à voir avec des explications de phénomènes biologiques mais avec la façon dont la société les interprète. Le vocabulaire « vieilles », « vieux », « seniors », « 3ème âge », « 4ème âge » traduisent et construisent des processus sociaux.
Faute de penser fondamentalement la vieillesse, on se focalise sur les corps, les statistiques et sur les coûts avec une terminologie sociale qui perd de sa réalité humaine et qui n’offrent comme seules perspectives management et marketing.
Les adultes âgées offrent l’image de ce que personne ne veut à aucun prix devenir et que tout le monde se contente de méconnaitre voire même d’ignorer.
L’image dominante est celle de la dépendance comme si elle en construisait l’expérience majeure ; elle devient un fait social et économique qui se fixe sur des critères médicaux, un objet d’étude essentiellement médical.
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La vieillesse est un processus commun à tous les êtres vivants ; pour chaque individu il s’agit d’une étape normale de la vie, un cheminement naturel. L’être se construit durant toute la durée de son existence et la vieillesse devient une opportunité, une expérience déchiffrée, conduite et aménagée par la personne elle-même.
Derrière chaque individu se déroule une longue histoire, une personne dont la somme des expériences a fait ce qu’elle est et à quoi elle a accédé : la sagesse et la sérénité.
La vieillesse est une continuité de soi, un enrichissement personnel, dans le besoin et l’envie de transmettre et de partager sur la vie. Un processus personnel et dépendant d’autres facteurs comme les événements de la vie et les contextes physiologiques et sociologiques. La sénescence évolue de façon progressive et il s’installe un équilibre entre pertes et autres gains.
Il existe un aspect culturel différent dans certains pays, une réelle espérance dans la vieillesse, un accès pour les personnes à un statut de sagesse, de savoir et de respect.
Depuis des années, la politique de la vieillesse veut offrir un lien étroit entre citoyenneté, protection sociale et vieillissement. Elle met en œuvre des interventions publiques structurant de manière implicite ou explicite les rapports entre vieillissement et société.
La prise en soins et l’accompagnement de la vieillesse adaptent ces interventions en fonction des situations personnelles et locales vouant une attention privilégiée aux acteurs et aux significations que ses acteurs donnent aux événements et aux situations. Une politique qui prend en compte tous les facteurs du vieillissement : condition naturelle de vie, environnement, cadre de vie, santé.
Etre vieux est devenu une décision du fait que la durée de vie s’allonge. L’espérance de vie ne cesse de s’accroitre ; ainsi la population vieillit de plus en plus et de mieux en mieux.