La vieillesse est un processus commun à tous les êtres vivants ; pour chaque individu il s’agit d’une étape normale de la vie, un cheminement naturel. L’être se construit durant toute la durée de son existence et la vieillesse devient une opportunité, une expérience déchiffrée, conduite et aménagée par la personne elle-même.
Derrière chaque individu se déroule une longue histoire, une personne dont la somme des expériences a fait ce qu’elle est et à quoi elle a accédé : la sagesse et la sérénité.
La vieillesse est une continuité de soi, un enrichissement personnel, dans le besoin et l’envie de transmettre et de partager sur la vie. Un processus personnel et dépendant d’autres facteurs comme les événements de la vie et les contextes physiologiques et sociologiques. La sénescence évolue de façon progressive et il s’installe un équilibre entre pertes et autres gains.
Il existe un aspect culturel différent dans certains pays, une réelle espérance dans la vieillesse, un accès pour les personnes à un statut de sagesse, de savoir et de respect.
Depuis des années, la politique de la vieillesse veut offrir un lien étroit entre citoyenneté, protection sociale et vieillissement. Elle met en œuvre des interventions publiques structurant de manière implicite ou explicite les rapports entre vieillissement et société.
La prise en soins et l’accompagnement de la vieillesse adaptent ces interventions en fonction des situations personnelles et locales vouant une attention privilégiée aux acteurs et aux significations que ses acteurs donnent aux événements et aux situations. Une politique qui prend en compte tous les facteurs du vieillissement : condition naturelle de vie, environnement, cadre de vie, santé.
Etre vieux est devenu une décision du fait que la durée de vie s’allonge. L’espérance de vie ne cesse de s’accroitre ; ainsi la population vieillit de plus en plus et de mieux en mieux.